17 décembre 2009

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Propos racistes : élus indignes

Propos racistes : élus indignes

ELUS INDIGNES

Le SNES et la FSU Martinique condamnent avec la plus grande fermeté les propos racistes tenus par un membre du Conseil Régional et du Conseil Général. Nous avions antérieurement attiré l’attention sur la reprise d’une formule de Césaire, dans un contexte précis, celui de l’éducation, pour tromper le peuple en l’endormant grâce à une caution usurpée.

Aujourd’hui la Martinique, dont le peuple est éminemment tolérant, pluriracial et métissé, découvre en son sein les dégâts d’une pensée étroite, xénophobe et raciste. Nul doute que la réprobation unanime ne permette d’exorciser ces démons en les rejetant dans l’obscurité qu’ils n’auraient jamais dû quitter.

Journal ATV du 14 décembre 2009

Droit de réponse envoyé à la rédaction d’ATV

Madame, Monsieur,

ATV dans ses éditions du Journal télévisé du 14 décembre a évoqué l’intervention des lycéens à la Région.

ATV s’est autorisée à diffuser les propos de monsieur Claude CAYOL, tellement scandaleux, que le présentateur, gêné, a pris ses distances en rappelant que ces propos n’engageait que son auteur. C’est oublier que le fait de diffuser des propos injurieux ou racistes tombent sous le coup de la loi. En même temps il n’est pas inutile de montrer sous leur vrai jour les hommes qui dirigent certaines de nos collectivités.

C’est pour ces raisons et surtout d’autres que nous expliquons plus bas, que nous réclamons un droit de réponse dont la durée équivaudra aux interventions de messieurs Marie-Sainte et Cayol aux mêmes heures, et autant de fois que l’émission aura été diffusée.

Nous voulons croire, bien entendu, que ce droit nous sera accordé très rapidement car c’est à chaud qu’il faut réagir. Nous ne pouvons en effet accepter que des appels à la guerre civile soient lancés et que des propos racistes soient proférés par les plus hauts responsables d’une des collectivités lors d’une manifestation d’élèves sans réagir. Professeurs, nous devons rappeler la loi et le droit, tout autant que la morale.

Dans l’attente de votre réponse rapide, Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de nos salutations distinguées.