24 février 2008

MUTATIONS ET CARRIÈRES

CTPA : Commité technique paritaire académique du 13 février 2007

La FSU, à travers l’ensemble de ses syndicats, dénonce la casse de l’Education.

La FSU, à travers l’ensemble de ses syndicats, dénonce la casse de l’Education.

Si dans le 1er degré, on ne supprime pas de divisions, dans le 2nd degré, il en est tout autrement puisque ce sont 50 divisions qui disparaissent (46 en intégrant 4 créations post bac pour un total de 839 élèves…). Tout ceci, pour la 6ème année consécutive, nous promet de nouvelles suppressions de postes dans les collèges et dans les lycées. Or nos conditions de travail se détériorent sérieusement. Le ministère entend peut-être faire travailler plus efficacement dans les établissements avec moins de personnel ; et peut-être arrivera-t-il un jour à ses fins…

Le non renouvellement d’un contrat aidé sur deux en vie scolaire – dont l’utilisation camouflait un déficit important d’agents dépendant des collectivités – pose le problème du fonctionnement de nos établissements et alourdit nos conditions de travail.

Or nous constations déjà que l’accumulation de tâches nouvelles accablait nos collègues : notre métier maintenant devient épuisant, insupportable. La suppression progressive de tout ce qui pouvait passer pour un avantage acquis mine nos pratiques ; et nous nous retrouvons souvent de plus en plus démunis pour réellement faire progresser les élèves, écrasés de pseudo activités destinées à simplement accroître notre présence dans l’établissement et qui nous interdisent de nous former.

A cela s’ajoute la taille de beaucoup de nos établissements et leur nombre excessif d’élèves, les conditions de circulation en Martinique, le niveau même des élèves en difficulté, la vétusté et la dangerosité des lycées et des collèges, le manque de moyens pédagogiques…

Tout cela nécessite des moyens.

Au moment où le gouvernement tente partout de rogner les congés des personnels, au moment où ce même gouvernement menace le droit de grève, au moment où les réformes suggérées par la commission Pochard laissent entrevoir des transformations rejetées par la profession, nous ne pouvons accepter ces suppressions de divisions qui se traduiront par de nouvelles difficultés pour les collègues déjà en désarroi. Nous appelons l’ensemble des personnels de l’Education à réagir et à faire échec à cette politique initiée au plus haut niveau de l’Etat.