23 août 2004

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Archives ( Informations sur la C.U.T. ( Caribbean Union of Teachers ) )

Suite aux deux précédents Congrès Académiques ( de 1999 et 2001) qui ont montré une volonté claire d’établir des relations régulières avec les syndicats enseignants de la Caraïbe , trois Secrétaires Académiques en ont assuré le suivi : l’un ,professeur d’anglais avec la C.U.T. ( Caribbean Union of Teachers) ; les deux autres, professeurs d’espagnol, avec la C.E.A.(Confederacion de Educadores Americanos).

Notre adhésion à la C.U.T. déposée en mars 2000 n’a été concrètement confirmée qu’en avril 2002. Rappelons que le coût s’élève à 1 dollar américain par adhérent . Pour le moment la direction de cette confédération se situe à la Jamaïque.

La C.U.T. est l’héritière de la West Indies Teachers’ Association créée en août 1935 à Trinidad à un moment où la classe ouvrière Caribéenne accentuait sa lutte contre les structures coloniales.

Le combat des syndicalistes de la C.U.T. est donc lié à celui de la classe ouvrière. La C.U.T. rassemble essentiellement des syndicats enseignants des pays anglophones de la région.

En août 1999 elle a signé un accord avec l’I.E. ( Internationale de l’Education ) dont elle fait partie- comme le SNES- et qu’elle représente dans la Caraïbe. C’est pour cela que nous avions, et que nous allons inviter à notre Congrès Miss Virginia ALBERT, coordinatrice de l’I.E. pour la Caraïbe et l’Amérique du nord.

Certains problèmes se retrouvent dans les différents pays de notre région , liés notamment à la Mondialisation :

 désengagement de l’Etat , privatisation de certains secteurs ;

 programmes de recrutement d’enseignants et d’entretien des locaux revus à la baisse ;

 programmes scolaires trop lourds et devant mieux intégrer la culture et l’identité caribéennes, face à la menace d’uniformisation culturelle liée aux nouvelles technologies ;

 objectif de faire de l’éducation la priorité numéro un ;

 concurrence de l’enseignement à distance via Internet des grandes universités américaines ;

 lutte contre la violence et la drogue à l’école…

Toutefois les échanges sont difficiles à cause des niveaux de développement différents, du coût exorbitant des transports inter-îles, des rapports divergents à la mondialisation et à la laïcité.

D’autre part, force est de constater que la C.U.T. ne publie pas beaucoup ( contrairement à la C.E.A.) et que les déplacements du S3 dans la région sont quasi inexistants pour des raisons budgétaires.

FEVRIER 2003 - Michel LARRIBE -